Les militaires, qui appartenaient à la compagnie d’Ambert, ont été blessés mortellement par arme à feu par un homme de 48 ans, alors qu’ils tentaient de porter secours à une femme ayant trouvé refuge sur le toit d’une maison.
Trois gendarmes ont été tués et un quatrième blessé par un forcené dans un hameau isolé près de Saint-Just (Puy-de-Dôme) dans la nuit du 22 au 23 décembre, a appris l’AFP de sources concordantes.
Peu après minuit, deux gendarmes, alertés pour des faits de violence sur conjoint ont été visés par des tirs, après avoir tenté de s’approcher de la maison où la femme menacée s’était réfugiée. L’un d’eux est décédé des suites de ses blessures tandis que le deuxième, blessé à la cuisse, a été transporté par les pompiers vers le centre hospitalier d’Ambert
Après avoir mis le feu à sa maison, le forcené a de nouveau tiré sur les gendarmes présents aux abords de l’habitation, faisant deux nouvelles victimes parmi les militaires, a confirmé à l’AFP le parquet de Clermont-Ferrand qui précise que la femme a pu être mise en sécurité.
«Au moins sept membres du GIGN sont sur place. Les plus grandes précautions sont prises au regard de la dangerosité de l’individu», a indiqué à l’AFP une source proche de l’enquête.
L’auteur des coups de feu mortels serait connu pour des faits liés à des problèmes de garde d’enfant.
Les pompiers sont sur place pour tenter de maîtriser l’incendie.
«C’est une opération de gendarmerie qui s’inscrit dans un cadre de violence intra-familiale qui a connu des suites toujours en cours de développement», a pour sa part indiqué à l’AFP la préfecture du Puy-de-Dôme.
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