Retrouvé mort après avoir tué trois gendarmes et blessé un quatrième, le forcené de Saint-Just (Puy-de-Dôme) était armé d’un glock et d’un fusil d’assaut AR15 et d’équipements de combat faisant de lui un adversaire particulièrement redoutable.
«Une véritable scène de guerre»: trois gendarmes ont été tués et un quatrième blessé dans la nuit de du 22 au 23 décembre à Saint-Just (Puy-de Dôme) alors qu’ils intervenaient pour porter secours à une femme menacée par son compagnon, découvert mort quelques heures plus tard près de son véhicule.
«Des centaines et des centaines de douilles» ont été retrouvées près du domicile incendié du couple, dans le hameau isolé du Cros, selon le procureur de la République de Clermont-Ferrand Éric Maillaud qui s’exprimait devant la presse.
Hors terrorisme, «c’est l’un des événements les plus tragiques» de l’histoire de la gendarmerie, selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, venu sur place apporter son soutien aux camarades des victimes, à leurs veuves et aux quatre enfants désormais orphelins de père.
Cette nuit, la @Gendarmerie a perdu trois des siens, animés par le service de la France.
La Nation s’incline devant leur courage et leur engagement. Je présente mes condoléances à leurs familles et à leurs camarades.
Tout est mis en œuvre pour interpeller l’auteur des faits. pic.twitter.com/thn8aaygcO— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) December 23, 2020
Les militaires, qui appartenaient à la compagnie d’Ambert, ont été blessés mortellement alors qu’ils tentaient de secourir cette femme réfugiée sur le toit de sa maison après avoir été frappée à la tête par son compagnon.
C’est elle qui a alerté les secours, via une amie, à 20h52, alors qu’elle était sans ses deux filles, nées d’une précédente union.
Éric Maillaud a expliqué que la chronologie des faits était loin d’être établie. Une première patrouille dépêchée sur place aurait distingué une arme et demandé des renforts. Le tireur incendie ensuite sa maison. Dès lors, la priorité est «de sauver une femme des flammes et d’un conjoint potentiellement violent», selon le magistrat.
Le forcené aurait ouvert le feu sans menaces préalables envers les gendarmes, dont on ne sait pas encore dans quel ordre ils ont été touchés.
Rejoignez News-Front sur Facebook, Vkontakte, et Telegram pour découvrir le meilleur de nos informations