Interrogé lundi 28 décembre sur Europe 1 au sujet de la lenteur de la campagne de vaccination en France par rapport à certains de ses voisins, Alain Fischer estime que ce rythme «donne le temps de faire les choses bien». Il invoque ainsi la différence de priorités et une organisation logistique «extrêmement complexe».
Invité de l’émission «Europe Soir» lundi 28 décembre, le président du Conseil d’organisation de la stratégie vaccinale anti-Covid-19 Alain Fischer a donné les raisons expliquant que la campagne de vaccination parte en douceur en France. En deux jours (dimanche et lundi), moins de 100 résidents d’Ehpad et soignants ont été vaccinés.
«Ce qui est à mon avis sage, c’est de commencer cette campagne progressivement, ce qui permet de faire en sorte qu’elle se passe dans les meilleures conditions de sécurité, d’efficacité, d’organisation et d’éthique», avance-t-il.
Selon lui, il «ne faut pas se précipiter» pour vacciner le plus de personnes possible.
«C’est la bonne façon de faire», affirme-t-il.
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