Couvre-feux régionaux: un «manque de réactivité» du gouvernement dénoncé par un chef de service de réanimation

Le couvre-feu avancé à 18h dans quelques départements à partir du 2 janvier n’est pas une mesure suffisante, a estimé auprès de Franceinfo le professeur Djillali Annane. En critiquant un «manque de réactivité» de la part des autorités, il a pointé «un décalage entre le vécu sur le terrain» et leur perception des choses.

Alors que des élus locaux demandent «des mesures plus strictes», le «manque de réactivité» du gouvernement quant à la gestion actuelle de la pandémie est «inquiétant», a fait valoir auprès de Franceinfo le chef du service de réanimation de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, le professeur Djillali Annane.

«On ne sait pas pourquoi les décisions ne sont pas prises tout de suite, au moins dans certains territoires. Au moins cette mesure de couvre-feu élargi», a-t-il estimé en pointant l’avancement du couvre-feu à 18h dans les départements et les métropoles, où «le taux d’incidence serait au-dessus du seuil d’alerte maximale», à partir seulement du 2 janvier.

Pour le professeur Annane, il y a «un décalage entre le vécu sur le terrain des acteurs de la situation épidémique et la perception qu’en font le gouvernement et le ministre de la Santé». Et de poursuivre:

«Je crois que ce décalage risque encore une fois de se payer chèrement. Sur les dernières 24 heures, à peu près 1.000 personnes sont décédées de la Covid-19

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