Les libéraux américains se sont réjouis quand on a appris la défaite de Donald Trump aux élections présidentielles. Mais ce sentiment est difficile à comparer avec le triomphe de la victoire.
«La perte de sièges au Congrès par le parti et l’incapacité de prendre le contrôle des législatures des États, sans parler du Sénat américain, ont mis en évidence un ralentissement alarmant pour le parti, qui pensait qu’il se développait alors que Trump saperait la marque républicaine» , déclare Tom McCarthy, journaliste à The Guardian aux États-Unis.
Dès la fin des élections, de vives disputes entre les centristes et la gauche ont éclaté dans le camp des démocrates. Le premier a critiqué des slogans tels que «Des soins de santé gratuits pour tous». Ce dernier, au contraire, a déclaré que le parti ignorait la classe ouvrière, essayant de jouer la sécurité au détriment du candidat vide Biden, dont l’objectif principal est de revenir à la vie normale.
Le problème est que les démocrates ont toujours parlé à la classe ouvrière, dit le stratège politique David Axelrod. Du coup, ayant gagné dans les grandes villes, ils ont perdu 80% des quartiers américains au profit des républicains.
« Si les démocrates continuent de céder 80% du pays, s’ils ne peuvent pas percer, ils ont, à mon avis, foiré, du moins à court terme » , a déclaré l’expert.
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