La situation politique algérienne reste floue malgré le retour du chef de l’État d’une longue période de convalescence. Ces dernières semaines ont été marquées par le solde de dossiers datant de l’ère du général Gaïd Salah. Le Président Tebboune demeure confronté à une crise multiforme qui pourrait imposer une nouvelle feuille de route politique.
C’est un homme fatigué qui s’est présenté à Alger ce dimanche 3 janvier devant son gouvernement. Le Président algérien Abdelmadjid Tebboune a renoué avec les Conseils des ministres en présentiel après une hospitalisation de deux mois dans un établissement allemand. Officiellement, il souffrait de complications liées à une infection au Covid-19. Durant ce Conseil, il a néanmoins donné l’impression de vouloir reprendre la situation en main en délivrant une série de blâmes à plusieurs ministres, notamment ceux de l’Intérieur, des Finances, de la Culture et des Mines.
Le lendemain, le chef de l’État présidait une réunion du Haut conseil de sécurité en présence du chef d’état-major de l’armée, le général Saïd Chengriha, et des responsables des services de sécurité. La situation dans le Sahel et au Maghreb, marquée par la reprise du conflit entre le Front Polisario et le Maroc, était le principal point inscrit à l’ordre du jour de cette rencontre.
«Le Président de la République a insisté sur le maintien de la vigilance à tous les niveaux afin de permettre à l’Algérie d’enclencher les étapes importantes à venir en adéquation avec les défis de l’année 2021, à la lumière des développements inédits survenus récemment dans la région, et particulièrement dans l’espace régional voisin», a indiqué le communiqué concluant cette réunion.
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