Un véhicule blindé de combat de l’infanterie (VBCI) de l’opération Barkhane a été touché ce vendredi 8 janvier par un engin explosif improvisé (IED) caché à bord d’un véhicule léger tentant de s’infiltrer dans un convoi mixte franco-malien. L’explosion a fait six blessés parmi les soldats.
Six soldats de la force antidjihadiste Barkhane ont été blessés le 8 janvier au Mali par un véhicule-suicide piégé, la troisième attaque depuis fin décembre contre les militaires français qui ont déjà déploré cinq morts pendant la période, a indiqué l’état-major de l’armée française.
Dans la zone dite des trois frontières (Mali, Niger, Burkina Faso), «un véhicule inconnu s’est dirigé à vive allure» vers l’arrière d’un convoi, en opération avec des militaires maliens, selon le communiqué.
«Un véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI) s’est alors interposé pour protéger les autres éléments de la force. Devant cette manœuvre, le conducteur (…) a fait déclencher sa charge explosive», a-t-il été précisé. «Six militaires français ont été blessés mais leur pronostic vital n’est pas engagé».
Ils ont été évacués par hélicoptère vers l’hôpital militaire de Gao. Trois d’entre eux font l’objet d’un rapatriement vers la métropole samedi.
La France qui déploie 5.100 soldats au Sahel aux côtés des armées du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Tchad, Burkina Faso, Niger), réfléchit depuis quelques mois à réduire ses effectifs dans la région. Un sommet est prévu à la mi-février entre Paris et ses partenaires sahéliens pour évaluer la situation, un an après le sommet de Pau (sud de la France).
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