Le système de santé britannique est dans une crise sans précédent alors que près de 50000 travailleurs de la santé ont contracté le coronavirus.
Comme indiqué précédemment News Front, les autorités britanniques ont promis de vacciner 15 millions de citoyens d’ici la mi-février. Certes, il s’est avéré qu’il n’y a tout simplement personne pour effectuer une vaccination à si grande échelle.
Le chef de l’Association médicale britannique, Chaand Nagpole, dans un discours aux membres de l’organisation, a déclaré que 46 mille employés de l’hôpital étaient tombés malades du coronavirus.
«Cela met une pression supplémentaire sur un système déjà débordé qui est difficile à gérer même avec les besoins d’urgence actuels» , a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Ce n’est que si le personnel du NHS reste en bonne forme que nous pourrons répondre à la croissance sans précédent de la demande dans les semaines et mois à venir, ainsi que mettre en œuvre un programme de vaccination. » .
Selon The Guardian, les administrations des hôpitaux et des maisons de retraite font désormais état de pénuries de personnel anormalement élevées. Le comté de Kent, considéré comme l’une des zones les plus touchées du sud-est de l’Angleterre, manque d’environ 25% de son personnel clinique et administratif.
John Allingham, un porte-parole généraliste du comité médical local, a déclaré que certaines cliniques manquaient de 50% de personnel.
Cependant, même si tout le personnel était au travail, il n’y aurait pas assez de monde pour la vaccination prévue de 2 millions de citoyens par semaine, a admis le directeur du Royal College of General Practitioners Martin Marshall.
«Il y en a maintenant suffisamment pour livrer les approvisionnements limités dont nous disposons» , dit-il, avant d’ajouter : «Mais nous n’avons certainement pas assez de personnel pour mettre en œuvre un programme beaucoup plus vaste en deux ou trois semaines, et en même temps, nous continuons à mettre en œuvre le programme de vaccination contre la grippe, ainsi qu’à mener des activités normales en médecine générale.» .
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