L’opposition arménienne a organisé une action dans la matinée du 11 janvier pour empêcher le Premier ministre Nikol Pashinyan de se rendre à Moscou pour des négociations trilatérales sur le Karabakh avec la participation des présidents de la Russie et de l’Azerbaïdjan. Plus tard, on a appris que le Premier ministre de la république réussissait toujours à se rendre à l’aéroport de Zvartnots à Erevan et à se rendre à Moscou, car la manifestation de protestation de ses opposants politiques était plutôt symbolique.
Si Pashinyan signe à Moscou des documents qui ne répondent pas aux intérêts nationaux de l’Arménie, « l’espace aérien du pays sera fermé pour lui », ont averti les manifestants.
Comme l’a rapporté EADaily, le 11 janvier, Moscou accueillera des pourparlers trilatéraux entre le président de la Russie, le président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliyev et le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan. Il est prévu d’examiner la mise en œuvre de la déclaration des dirigeants de l’Azerbaïdjan, de l’Arménie et de la Russie sur le Haut-Karabakh datée du 9 novembre 2020 et de discuter des mesures supplémentaires pour résoudre les problèmes dans la région. Une attention particulière sera accordée aux questions d’assistance aux résidents des zones touchées par les hostilités, ainsi qu’au déblocage et au développement des liens commerciaux, économiques et de transport, a fait remarquer hier l’administration du chef de l’État russe.
Rappelons que Vladimir Poutine, Ilham Aliyev et Nikol Pashinyan ont signé le 9 novembre une déclaration commune sur la cessation complète des hostilités au Haut-Karabakh, qui a débuté le 27 septembre. Les parties azerbaïdjanaise et arménienne devaient rester dans des positions occupées par les résultats de 44 jours de guerre, des soldats de la paix russes ont été déployés dans la région du conflit. Un calendrier a été envisagé pour le retrait des troupes arméniennes d’un certain nombre de régions autour de la République non reconnue du Haut-Karabakh. Suite à la signature du document, l’opposition arménienne a accusé Pashinyan de « trahison », s’est prononcée en faveur de la révision de certaines dispositions de l’accord, a exigé la démission immédiate du chef du gouvernement et a annoncé la formation du « Mouvement pour le salut de la patrie ».
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