Mis au courant il y a deux ans sur des soupçons de faits de pédophilie incestueuse d’Olivier Duhamel, le directeur de Sciences Po Frédéric Mion ne compte pas quitter ses fonctions. Dans un entretien accordé à Sciences Po TV, il explique pourquoi, malgré les nombreux appels à la démission, il n’en fera rien.
«La question aujourd’hui n’est pas celle de la démission», affirme le directeur de Sciences Po Frédéric Mion dans un entretien diffusé lundi 11 janvier sur Sciences Po TV. Il se trouve sous le feu des critiques pour son silence depuis les révélations dans Le Monde et L’Obs de passages du livre de Camille Kouchner «La Familia Grande» concernant l’agression sexuelle d’Olivier Duhamel, son beau-père, sur le frère jumeau de cette dernière, alors âgé de 14 ans.
«Démissionner signifierait qu’à titre personnel, j’admets être d’une quelconque manière complice des agissements terribles que nous connaissons désormais», explique le directeur à Sciences Po TV. «Et qu’à titre institutionnel, d’une certaine façon, Sciences Po aurait part à la responsabilité de ces actes, et ça c’est je crois que c’est absolument impossible».
En 2019 selon lui, début 2018 selon Le Monde, l’ancienne ministre de la Culture et enseignante à Sciences Po Aurélie Filippetti lui avait fait part de ces rumeurs d’incestes d’Olivier Duhamel, lequel était alors président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), laquelle chapeaute l’Institut d’études politiques.
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