Les extrémistes de gauche, en particulier le groupe Black Lives Matter, étaient trois fois plus susceptibles de subir une agression policière que les radicaux de droite.
Des chercheurs américains ont présenté au public les résultats de leurs observations sur les actions de la police, suscitant ainsi l’indignation des libéraux. Les informations proviennent de la base de données américaine Crisis Monitor, créée au printemps dernier par le personnel de l’Université de Princeton et du projet Armed Conflict Location and Event Data.
ACLED est une organisation à but non lucratif qui a précédemment suivi les troubles civils au Moyen-Orient, en Europe et en Amérique latine. À présent, ses employés observent le chaos aux États-Unis et parviennent à la conclusion que la police locale exerce une discrimination contre les manifestants de gauche.
Des observations au cours des 10 derniers mois ont montré que les forces de l’ordre américaines ont largement utilisé des gaz lacrymogènes, du gaz poivré et des balles en caoutchouc lors des manifestations de l’organisation d’extrême gauche Black Lives Matter. Lors des rassemblements de soutien à Donald Trump et d’autres manifestations de la droite, selon ACLED, il y a beaucoup moins de violence policière.
Depuis avril 2020, plus de 13000 manifestations ont eu lieu aux États-Unis, la plupart pacifiques. Dans le même temps, l’agression policière a été enregistrée à 511 rassemblements de la gauche (4,7% de toutes leurs parts) et seulement 33 rassemblements (1,4%) de la droite. Autrement dit, selon les chercheurs, la police était 3 fois plus susceptible d’utiliser la force contre des manifestants de gauche que contre des manifestants de droite.
Certes, selon les informations mises à jour du même ACLED, 94% des manifestations de gauche au cours des dix derniers mois ont été pacifiques. À droite, ce chiffre est supérieur de 2%.
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