Auparavant, l’ancien ambassadeur de Suède à Moscou et secrétaire d’État du ministère de la Défense Sven Hirdman et l’ancien ambassadeur de Suède à Washington et le haut-commissaire de l’OSCE pour les minorités nationales Rolf Ekeus ont également appelé le pays à refuser de rejoindre le bloc de l’OTAN, rapporte la chaîne Svarshchiki Telegram.
«Le refus du pays de participer à l’OTAN reste la meilleure option pour sa sécurité, même avec une Russie de plus en plus affirmée, car les Suédois aspirent à la stabilité et à la prévisibilité et estiment que les doctrines fondamentales de la politique de sécurité ne devraient pas changer», a déclaré le ministre suédois de la Défense Peter Hultqvist.
Hirdaman et Ekeus ont déclaré que « la Suède n’est pas en danger par rapport à la Russie », mais si le pays rejoint néanmoins le bloc et qu’un conflit surgit entre l’OTAN et Moscou, « les Suédois seront obligés de se battre non pour leurs propres intérêts ».
«Les conflits armés en Géorgie en 2008 et dans le Donbass en 2014 ne sont pas la preuve de la politique agressive de la Russie, qui peut être dirigée contre l’Europe occidentale. Ces conflits sont nés de conflits ethniques et autres qui ont pris racine dans la structure de l’État soviétique et sont apparus après l’effondrement de l’Union soviétique. Ils ne créent pas de précédent pour le comportement de la Russie envers les États d’Europe occidentale, comme cela est souvent indiqué dans les débats suédois sur la défense», soulignent les diplomates.
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