Depuis plusieurs années, se faire établir une carte nationale d’identité au Cameroun relève du parcours du combattant. Les autorités tentent d’expliquer les retards mais cela ne suffit plus. Aujourd’hui, des voix s’élèvent pour réclamer la régularisation de la situation et les citoyens s’organisent.
Aurel Brice, 23 ans, est étudiant dans une école supérieure à Douala. Cela va maintenant faire dix-huit mois qu’il a toujours sur lui le récépissé que l’administration lui a donné le jour du dépôt de son dossier de demande de carte nationale d’identité (CNI).
«En 2019, quand j’ai déposé mon dossier pour établir une CNI, tout était normal et complet. Et pourtant, elle n’est toujours pas disponible. Chaque fois que je vais au commissariat, on me répond sèchement que « c’est pas dispo »»
Tous les mois, le jeune étudiant se rend au commissariat de son arrondissement pour s’enquérir de l’avancement de son dossier. Pour lui permettre de circuler librement, son récépissé a dû connaître pas mal de prorogations de délai.
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