«Une explosion nucléaire dans le cyberespace»: Zakharova réagit à l’exclusion de Trump des réseaux sociaux

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a comparé le bannissement de Donald Trump de Twitter, Facebook, Instagram et Twitch à une «explosion nucléaire» dans le cyberespace. Selon elle, un coup a été porté aux valeurs démocratiques déclarées par l’Occident.

Maria Zakharova a réagi via Facebook au bannissement de Donald Trump des réseaux sociaux. La porte-parole de la diplomatie russe le compare à une «explosion nucléaire dans le cyberespace».

«Un de ces jours, les grandes plateformes américaines des réseaux sociaux ont bloqué les comptes du Président des États-Unis. Pour ce faire, elles n’ont pas eu besoin d’un verdict de tribunal et n’ont pas demandé l’avis d’un organisme compétent en matière d’éthique. Elles ont banni de leur plein gré des comptes officiels avec des millions d’abonnés. Une telle attaque contre les valeurs occidentales n’a pas été tolérée, même par les partenaires les plus fidèles des États-Unis qui ne peuvent pas être soupçonnés d’avoir de l’affection pour Donald Trump», souligne-t-elle sur Facebook.

Selon Mme Zakharova, «la décision des plateformes Internet américaines de bannir le chef de l’État peut être comparée à une explosion nucléaire dans le cyberespace: les conséquences en sont plus graves que les destructions».

«Un coup a été porté aux valeurs démocratiques déclarées par la communauté occidentale; les apologistes du darknet aussi bien que les partisans d’une censure rigoureuse ont reçu un argument incontournable pour faire valoir leurs approches; un coup d’envoi a été donné au repartage du marché médiatique et à une migration numérique sans précédent», estime la diplomate.

Twitter a bloqué le compte de Donald Trump vendredi 8 janvier, deux jours après l’occupation du Capitole par ses partisans. Facebook, Instagram et Twitch n’ont pas tardé à lui emboîter le pas.

Une exclusion condamnée par les politiques de tous bords en France. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a déclaré le 11 janvier sur Europe 1 être «mal à l’aise», considérant que «réduire au silence» une personne sur les réseaux sociaux, devenus «une forme d’espace public», pose question en «l’absence de critères spécifiquement établis» par la loi.

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