Près de 80 rassemblements contre la proposition de loi «Sécurité globale» et, plus globalement, pour la défense des libertés, sont prévus ce 16 janvier. Les «teufeurs» comptent également battre le pavé pour «le droit à la culture».
Les membres de la coordination #StopLoiSécuritéGlobale, parmi lesquels La Ligue des droits de l’Homme, Amnesty International France, la CGT, Droit au logement (DAL), Acrimed, le Syndicat national des journalistes (SNJ) ou encore Les Amis de la Terre France, appellent à manifester dans toute la France le 16 janvier, «pour le droit à l’information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester, pour le respect de notre vie privée» – et, plus globalement, «pour nos libertés».
Est ciblée, en particulier : la proposition de loi «Sécurité globale», déjà votée en première lecture à l’Assemblée nationale et devant être examinée en mars au Sénat. «Ce projet porte des graves menaces à la liberté d’informer et d’être informé», estiment les organisations en question.
Le collectif exige le retrait de l’article 24 de la proposition de loi, qui interdit la diffusion d’images des membres des forces de l’ordre dans l’intention de nuire à leur intégrité «physique ou psychique» – un article dont la majorité présidentielle a annoncé l’entière réécriture. Le collectif dénonce également son «recyclage» dans l’article 18 du projet de loi sur le «séparatisme».
Les organisations coalisées demandent également le retrait des articles 21 et 22 du projet de loi «Sécurité globale», portant sur l’usage des caméras-piétons et des drones par les forces de l’ordre, ainsi que la suppression du «nouveau schéma national du maintien de l’ordre» (SNMO).
Près de 80 rassemblements sont prévus à l’appel de la coordination, dans la capitale, à Lyon, Rennes, Nantes, Caen, Rouen ou encore Le Havre.
A Paris, la manifestation doit partir à 14h de la place Daumesnil en direction de celle de la Bastille.
D’après l’AFP, les «teufeurs» de la mouvance des «free parties» doivent rejoindre la mobilisation dans plusieurs villes, dont Paris, Bordeaux, Lille, Nantes et Rennes, afin de prôner «le droit à la culture» et dénoncer la «répression disproportionnée» après la rave party de Lieuron, en Bretagne, qui a réuni 2 400 personnes au Nouvel an.
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