«C’est une mise à mort de la montagne française»: un maire savoyard pointe les restrictions

Si les stations de ski ne rouvrent pas en février, les conséquences seront «dramatiques», indique à franceinfo le maire de La Plagne-Tarentaise (Savoie), Jean-Luc Boch. Les restrictions appliquées pour des «raisons absurdes» mènent à la «mise à mort» de ce secteur qui a «mis 60 ans à se mettre en place».

Suite à une lettre ouverte écrite par Henri Giscard d’Estaing, président du Club Med, appelant le Premier ministre à «sauver» la montagne française du «désespoir», le maire d’une commune savoyarde a évoqué les conséquences dévastatrices des restrictions visant les stations du ski.

«C’est une mise à mort de la montagne française. Elle a mis 60 ans à se mettre en place et on va la tuer en quelques mois. Il ne faut pas penser qu’on s’en sortira indemne, la catastrophe va être présente et il faudra vivre avec», a déclaré sur franceinfo le 17 janvier le maire de La Plagne-Tarentaise, Jean-Luc Boch.

Selon l’élu, ce secteur est menacé: «Si nous n’arrivons pas à ouvrir sur la période de février qui représente en général 40% du chiffre d’affaires, cela va avoir des conséquences dramatiques».

Les aides financières ne pourront pas couvrir toutes les pertes, déplore-t-il:

«Le drame va être au niveau des employés, des personnels de stations, on parle de 50.000 à 100.000 personnes qui vont se retrouver minimum au chômage et de dizaine de milliers de commerçants qui auront tout perdu».

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