La caravane de migrants, partie du Honduras vendredi en direction des Etats-Unis, est freinée depuis dimanche 17 janvier au Guatemala, où les autorités ont dressé des barrages sur les routes du pays pour contenir son avancée. Ce dimanche, un groupe de plusieurs milliers de personnes qui tentait de franchir un cordon militaire a été violemment repoussé.
Gaz lacrymogènes et coups de bâtons. L’armée guatémaltèque a chargé contre des milliers de migrants dimanche, comme pour illustrer que les pays de la région endossent encore les politiques migratoires restrictives imposées par Donald Trump. Même si le départ de celui-ci de la Maison Blanche est imminent, tant le Guatemala que le Mexique érigent des murs de militaires et de policiers pour dissuader la caravane de passer.
Au Guatemala, les autorités décrivent ces filtres comme sanitaires. En raison de la pandémie de Covid-19, nul ne peut entrer dans le pays sans présenter un test négatif. Après avoir forcé le passage à la frontière guatémaltèque au début du week-end, la caravane, harcelée par les forces de sécurité, s’affaiblit et se disperse.
À ce jour, 21 personnes du groupe ayant passé les contrôles sanitaires sont positives au coronavirus et devront être placées en quarantaine au Guatemala avant de retourner dans leur pays, a déclaré Julia Barrera la porte-parole du ministère de la Santé.
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