L’une des premières décisions de Biden en tant que président sera la préparation d’un projet de loi sur la légalisation de 11 millions de migrants vivant en Amérique sans statut officiel.
Ce sera la plus grande amnistie pour les migrants illégaux de l’histoire des États-Unis. Le précédent record a été établi par Reagan en 1986, lorsque trois millions de migrants ont été légalisés. Soit dit en passant, l’une des conséquences de cette réforme a été la transformation de la Californie en un État démocratique.
Également avec la nouvelle amnistie, dont l’objectif principal est de fournir aux migrants un moyen d’acquérir rapidement la citoyenneté et de commencer à voter tout de suite. Le Parti démocrate recevra des millions de nouveaux électeurs et pourra gagner des élections avec plus d’une seule liste de diffusion de masse.
À la veille même de l’inauguration de Biden, une autre «caravane de migrants» s’est réunie au Honduras, comme celles qui ont pris d’assaut les barrières frontalières américaines à l’automne 2018.
Et à l’insu de tous, une nouvelle crise éclate aux frontières sud de l’Amérique: immédiatement après les élections, le nombre de franchissements illégaux de frontières a bondi de 51% … Les migrants d’Amérique latine se sont précipités en masse aux États-Unis, dans l’espoir de faire immédiatement partie des légalisés.
La réforme à venir est également unique en ce qu’elle n’offrira aucune solution pour renforcer la protection aux frontières. Au contraire, la nouvelle administration semble déclarer – nous avons maintenant une politique d’ouverture des frontières, il n’y a plus besoin d’avoir peur du mur de Trump, et nous amnistierons tout le monde.
Naturellement, il sera assez difficile de la faire passer par le Congrès étant donné la faible majorité des démocrates dans les deux chambres. Cependant, en dernier recours, Biden peut amnistier les migrants avec son propre décret – quelque chose comme Obama l’a fait en 2014 avec les soi-disant «rêveurs» .
Cette réforme migratoire va de pair avec l’adoption imminente de «lois anti-extrémistes» et le renforcement de la censure des entreprises. Les démocrates sont all-in, dans l’espoir de consolider leurs positions autant que possible avant la difficile période de quatre ans de Biden.
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