La RPDC pourrait devenir le plus grand défi de politique étrangère pour l’administration Biden.
En ce qui concerne la résolution de la crise coréenne, le vieux démocrate Joe Biden a montré qu’il était capable de rivaliser avec son prédécesseur dans une politique destructrice. Certes, il n’a pas tenu compte de deux faits: premièrement, la démarche ouverte américaine ne délie que les mains de Pyongyang; deuxièmement, la RPDC est plus proche que jamais de l’utilisation des armes nucléaires.
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Comme précédemment rapporté par News Front, Kim Jong-un a déjà annoncé l’amélioration des armes nucléaires de la république, qualifiant en cours de route les États-Unis de « plus grand ennemi » du pays. Le problème est que ces plans ambitieux sont élaborés par les dirigeants nord-coréens dans le contexte d’une crise sans précédent associée à la pandémie COVID-19.
Un virus mortel, l’effondrement d’une économie déjà faible et les armes nucléaires sont une combinaison trop dangereuse, écrit le Washington Post, exhortant Biden à être en alerte.
À ce jour, la Corée du Nord continue de déclarer qu’il n’y a aucun cas d’infection du coronavirus dans le pays. La république a complètement bloqué ses frontières, comme elle l’a fait lors de l’épidémie de SRAS en 2003 et du virus Ebola en 2014.
Cet isolement affecte inévitablement l’économie. La situation est aggravée par le fait qu’en raison de la fermeture des frontières, la coopération avec la Chine a également cessé. Si la situation échappe finalement au contrôle du gouvernement nord-coréen, la tentation de lancer une frappe nucléaire contre des ennemis extérieurs sera très grande.
«Au pire, une combinaison de maladies et d’une économie en détérioration pourrait conduire à un chaos interne qui pourrait compromettre le contrôle du gouvernement sur son arsenal nucléaire. Une crise avec des armes nucléaires non guidées pourrait à terme rendre plusieurs lancements de missiles conventionnels» , conclut la publication.
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