Département le plus touché par l’épidémie, les Alpes-Maritimes reçoivent de moins en moins de vaccins chaque semaine, au point que certains centres de vaccination sont contraints de mettre fin aux prises de rendez-vous voire de fermer, déplorent plusieurs élus.
La campagne de vaccination ne peut accélérer dans les Alpes-Maritimes, l’approvisionnement en vaccins n’étant pas suffisant. Plusieurs élus cités par CNews s’en sont plaints, tandis que le département affiche l’un des plus importants taux d’incidence de l’Hexagone, une «situation non stabilisée», selon l’Agence régionale de santé.
«Alors que les efforts devaient s’intensifier ce lundi, la préfecture a informé les acteurs locaux que plus aucun rendez-vous pour une vaccination ne pourrait être pris jusqu’à nouvel ordre», déplore Éric Ciotti, député Les Républicains (LR) et président du conseil département des Alpes-Maritimes.
Ce dernier s’est également indigné que la France soit l’un des derniers pays de l’Union européenne en termes de vaccinations.
La France est 24ème sur les 27 pays de l’Union européenne par vaccins administrés pour 100 habitants !
L’Italie est quatrième, l’Italie 6ème, l’Allemagne 9ème…
Nous sommes très en retard par rapport à nos voisins pic.twitter.com/56CI1PWCmp
— Eric Ciotti (@ECiotti) January 18, 2021
Le maire LR de Cannes David Lisnard affirme que le département reçoit même de moins en moins de doses au fil des semaines. «La semaine du 25 janvier, les Alpes-Maritimes ne disposeront que de 4.775 doses, soit 100 de moins que cette semaine, et deux fois moins que la semaine du 11 janvier».
En conséquence, «les communes, opérationnelles depuis plusieurs semaines, sont forcées de décélérer les prises de rendez-vous, voire contraintes de fermer leurs centres», a-t-il écrit le 15 janvier au ministre de la Santé Olivier Véran. Il estime la capacité de vaccination de sa ville à 1.000 par jour, mais ne reçoit que 200 doses quotidiennes.
«Il faut vacciner 7 jours/7 et 24 heures/24 comme si c’était une urgence sanitaire, car justement, c’en est une», réclame quant à lui l’édile d’Antibes Jean Leonetti (LR). «Évidemment pour cela, il faudrait une organisation, et suffisamment de vaccins».
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