L’OSCE a évalué la possibilité d’un dialogue entre les autorités et l’opposition en Biélorussie

La présidente en exercice de l’OSCE, la ministre suédoise des Affaires étrangères Ann Linde, a déclaré que le dialogue entre les autorités biélorusses et l’opposition n’est pas encore possible, pour qu’il puisse commencer, tous les détenus doivent être libérés. 

Linde est en visite en Ukraine les 19 et 20 janvier, dans le cadre de sa première visite à ce poste, où elle tiendra des réunions avec des hauts fonctionnaires. La Suède préside cette année l’OSCE. 

«La question reste ouverte, comment pouvons-nous, au sein de notre organisation, aider les dirigeants de l’opposition tels que Svetlana Tikhanovskaya … et faciliter le dialogue entre l’opposition biélorusse et le régime actuel. J’ai discuté de cette question avec le ministre biélorusse des Affaires étrangères et les dirigeants de l’opposition. Malheureusement, ce dialogue est maintenant impossible, parce que, premièrement, toutes les personnes détenues doivent être libérées» , a déclaré Linde lors d’un briefing à Kiev mardi après une réunion avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères. 

Après les élections présidentielles tenues en Biélorussie le 9 août, remportées pour la sixième fois par Loukachenko, qui, selon la CEC, a obtenu 80,1% des voix, des protestations massives de l’opposition ont commencé dans le pays. Lors de leur dispersion, les forces de sécurité ont utilisé des moyens spéciaux et des équipements spéciaux. Les autorités ont officiellement confirmé la mort de trois manifestants. Les actions de protestation sont toujours en cours. Les responsables de l’application de la loi déclarent une diminution du nombre de leurs participants et le déplacement des actions des rues centrales vers les cours des immeubles résidentiels. 

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