Le conflit territorial entre le Venezuela et le Guyana s’intensifie. Le Président Maduro revendique la souveraineté de Caracas sur la région de l’Essequibo. Son voisin a signé une alliance militaire avec Washington. Selon Romain Migus, spécialiste du Venezuela, les États-Unis protègent leurs intérêts économiques.
Le tweet de Nicolas Maduro du 8 janvier a suscité un tollé. Demandant à sa population de défendre ses droits historiques sur l’Essequibo, le Président vénézuélien s’est attiré les foudres de la CARICOM, la Communauté Caribéenne, du Canada et… des États-Unis.
https://twitter.com/NicolasMaduro/status/1347594926654185472?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1347594926654185472%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Ffr.sputniknews.com%2Finternational%2F202101201045099527–casus-belli-entre-le-venezuela-et-les-interets-petroliers-americains%2F
Région correspondant aux deux tiers de l’actuel Guyana, ancienne colonie britannique voisine de Caracas, l’Essequibo fait depuis plus d’un siècle l’objet d’un litige territorial entre les deux pays. Litige porté plusieurs fois devant des tribunaux internationaux. Chaque verdict a confirmé la souveraineté du Guyana sur ce territoire.
Sauf que la découverte en 2015 de l’immense champ pétrolifère de Liza-Stabroek au large des côtes de l’Essequibo a durci les positions des deux pays. Nicolas Maduro parlant même de reconquérir la zone! Le 12 janvier, le Guyana et les États-Unis ont signé un accord de coopération militaire. Ce pacte ne devrait pas aplanir les tensions régionales.
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