Human Rights Watch a demandé l’ouverture d’une enquête suite à une frappe aérienne française au Mali début janvier. L’ONG affirme que les bombes ont touché des civils réunis pour une noce. Les autorités françaises démentent, parlant d’un groupe terroriste.
Une frappe de l’armée française a tué 19 civils au Mali le 3 janvier, soutient l’ONG Human Rights Watch dans un communiqué.
L’organisation s’appuie sur le témoignage de trois habitants du village de Bounti, déclarant que les bombes ont touché une cérémonie de mariage, planifiée de longue date, entre une jeune fille de 16 ans et un parent éloigné de 25 ans. Une première déflagration a tué 17 personnes, avant qu’un second obus n’en tue deux autres un peu plus tard, selon leurs dires.
Les équipes de Médecins Sans Frontières ont par la suite pris en charge plusieurs blessés présentant des «lésions dues à des explosions», est-il précisé dans une autre déclaration.
En vue d’éclaircir la situation, Human Rights Watch demande donc qu’une enquête «crédible et impartiale» soit menée par les autorités françaises et maliennes.
«Les graves allégations selon lesquelles des civils auraient été tués dans des frappes aériennes doivent faire l’objet d’une enquête rapide afin de déterminer la légalité des frappes au regard des lois de la guerre», déclare ainsi Jonathan Pedneault, chercheur à Human Rights Watch dans un communiqué.
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