Le confinement est mauvais sur le plan cardiovasculaire et psychologique, conclut une étude française

Des chercheurs du CHU de Toulouse ont étudié les effets du premier confinement sur des habitants de Haute-Garonne, révélant des effets négatifs aux niveaux cardiovasculaire et psychologique. Plusieurs participants, en particulier des femmes, ont présenté des symptômes d’anxiété ou de dépression.

Pendant 44 jours lors du premier confinement en France, des chercheurs du CHU de Toulouse, en collaboration avec l’Inserm, ont mené une étude sur 536 personnes âgées de 50 à 89 ans dans le département de la Haute-Garonne. Ils ont conclu que cette mesure du gouvernement a provoqué des dégâts sur les plans cardiovasculaire et psychologique.

Leurs résultats ont été publiés dans la revue américaine Preventive Medicine Reports et un résumé est disponible sur le site cardio-online.fr. Jean Ferrières, cardiologue au CHU de Toulouse et co-auteur de l’étude, y a compilé les principales statistiques qui en sont ressorties.

Ainsi, au bout d’un mois et demi en confinement, 63% des cas étudiés présentaient une aggravation du risque cardiovasculaire. Une même proportion a rapporté une diminution de leur activité physique ou une dégradation de leur alimentation.

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