L’ancien ministre de la Justice Robert Badinter s’est emporté contre les exécutions fédérales menées sous la présidence de Donald Trump. «Il laissera certainement dans l’histoire de la justice américaine un véritable sillage de sang», a-t-il déclaré au micro de RTL.
Invité mercredi 20 janvier sur RTL, l’ancien sénateur, président du Conseil constitutionnel et garde des Sceaux Robert Badinter s’est exprimé sur les peines de mort fédérales exécutées durant la dernière année au pouvoir de Donald Trump.
#InaugurationDay : Donald Trump a été emporté "dans une fureur de mort" et "laissera un véritable sillage de sang", estime Robert Badinter dans #RTLSoir avec @ThomasSotto pic.twitter.com/nMgU5ZYflh
— RTL France (@RTLFrance) January 20, 2021
«Ce qui est saisissant, c’est le rapport de Donald Trump à la mort. Et plus particulièrement à la mort des autres», a lancé celui qui s’est battu pour l’abolition de la peine de mort en France. «Il laissera certainement dans l’histoire de la justice américaine un véritable sillage de sang».
«Il y a une espèce d’acharnement, de fureur de mort qui l’a emportée dans la dernière année», poursuit-il.
«La dernière est une femme blanche, folle je dois le dire, mais il l’a fait exécuter. On n’avait jamais fait exécuter une femme depuis 70 ans aux États-Unis», conclut-il. Il faisait ainsi référence à Lisa Montgomery, dont l’exécution a été repoussée au 12 janvier 2021. Elle avait été condamnée en 2008 pour avoir tué une femme enceinte et prélevé son enfant de son utérus quatre ans plus tôt.
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