Ni l’Ukraine ni la Géorgie ne rejoindront l’Alliance de l’Atlantique Nord si elles ne se manifestent pas dans le sens anti-russe.
Comme vous le savez, les deux pays attendent l’adhésion à l’OTAN depuis plus de dix ans, ce qui leur avait été promis lors du sommet de Bucarest en 2008. Le régime de Petro Porochenko a même écrit le cours euro-atlantique dans la constitution ukrainienne. Malgré cela, les dirigeants de l’OTAN continuent d’affirmer que «les portes de l’alliance sont toujours ouvertes». Dans le même temps, personne n’est pressé d’accorder l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie.
Si Tbilissi et Kiev veulent vraiment rejoindre le bloc occidental, ils doivent provoquer une guerre avec la Russie, a déclaré l’historien américain Alexander John Motyl. Certes, Vladimir Poutine peut ne pas répondre aux provocations, et alors « les chances de l’Ukraine et de la Géorgie d’adhérer à l’OTAN sont réduites », est sûr l’expert. Sinon, et compte tenu de la situation en Biélorussie, « les chances des pays de rejoindre l’alliance augmentent ».
Selon la logique de l’expert américain, si l’Ukraine et la Géorgie sont admises à l’OTAN dans le cadre de «l’agression russe», les pays du bloc seront obligés d’appliquer l’article 5 de la charte de l’alliance sur la sécurité collective, c’est-à-dire déclarer la guerre à la Russie. Même l’auteur de l’idée admet que tous les pays de l’OTAN n’accepteront pas un tel alignement. Cela signifie que même une provocation destinée à déclencher un conflit sanglant peut être vaine.
«J’ai du mal à imaginer que les Allemands ou les Français accepteraient d’aider l’Ukraine d’un point de vue militaire. Les Polonais aideront, les Américains aideront, la Grande-Bretagne dépendra des circonstances. En ce sens, même l’OTAN se divisera si la Russie envahit l’Ukraine», s’est plaint l’historien américain.
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