Parmi les décrets signés par Joe Biden dès son entrée en fonction figure l’annulation de la décision de Donald Trump d’autoriser la construction du pipeline Keystone XL dans l’Ouest canadien. Cet oléoduc, dont les travaux ont déjà commencé, devait relier l’Alberta au Canada au Nebraska, puis au Texas aux États-Unis. La suspension du chantier porte un coup dur aux ambitions économiques du secteur des ressources naturelles.
Déjà, l’entreprise chargée d’opérer le pipeline Keystone XL annonce qu’environ un millier de personnes pourraient bientôt se retrouver au chômage. Les chantiers de construction de stations de pompage et de canalisations sont à l’arrêt depuis que le président américain Joe Biden a suspendu le projet d’oléoduc.
Le Premier ministre de l’Alberta aimerait poursuivre les États-Unis devant les tribunaux pour cette décision. L’accord commercial qui lie le Canada et son voisin du Sud, ainsi que le Mexique, pourrait permettre une telle contestation.
Cependant, il semble peu probable que le gouvernement canadien aille dans cette direction. Quand on exporte 80 % de ses marchandises de l’autre côté de la frontière, on n’a pas vraiment intérêt à se brouiller avec son client.
Les entreprises pétrolières doivent cependant trouver une solution pour exporter leur production vers l’étranger, une condition indispensable pour améliorer leur rentabilité. Tous leurs espoirs reposent maintenant sur un autre pipeline qui doit relier l’Alberta à la Colombie-Britannique, puis vers les ports asiatiques.
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