La région du nord de l’Italie a été déconfinée après avoir été classée en zone rouge durant une semaine par erreur. Le président de la région s’est dit indigné de cette confusion et a annoncé qu’il demanderait des compensations financières.
Le 23 janvier, la Lombardie a été déconfinée après un confinement d’une semaine. Classée à tort en zone rouge, la plus contraignante puisqu’elle concerne les territoires les plus touchés par le Covid-19, elle a été reclassée en zone orange. Des statistiques régionales erronées ont conduit à cette maldonne. Un décret gouvernemental a permis de rectifier l’erreur, les habitants peuvent se déplacer sans autorisation.
Le texte indique que le gouvernement prend en compte «des chiffres révisés» concernant les personnes testées positives au virus. Ceux-ci ont été fournis par la Lombardie le 20 janvier et pris en compte deux jours plus tard. En Italie, les régions sont divisées, en fonction du nombre de contamination enregistrées, en trois zones : jaune, orange, rouge. Un comité scientifique étudie les chiffres de façon hebdomadaire et décide des mesures à mettre en place.
Le président de la région Attilio Fontana s’est dit «indigné» lors d’une conférence de presse le 23 janvier. Il a assuré que la région ne s’était pas trompée en communiquant les chiffres. Il annonce qu’il demandera des compensations financières pour les dommages subis par certains secteurs économiques.
Le 23 janvier, la Sardaigne est aussi passée de zone rouge à zone orange. La Sicile et la province autonome de Bolzano restent dans la catégorie à plus haut risque, ce qui oblige la population à rester confinée, sauf pour raison médicale ou pour travailler. Seuls les commerces essentiels sont ouverts.
L’Italie décompte environ 84 000 morts depuis le début de la pandémie, et 2,4 millions de cas positifs.
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