Le terrorisme «guette le Maroc comme il guette également l’Algérie et tous les pays de la région» du Sahel, a alerté le chef de la sûreté marocaine. Il appelle à la mise en œuvre d’une coopération avec Alger afin de vaincre le danger terroriste dans la région.
Alors que la situation sécuritaire se complique de plus en plus au Sahel, notamment à cause de l’arrivée de dizaines de terroristes en provenance des zones de combats en Syrie et en Irak, le nouveau directeur du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ) du Maroc, Cherkaoui Habboub, a regretté «l’absence totale de coopération sécuritaire avec l’Algérie», lors d’un entretien accordé à 2M TV.
«Malheureusement, il n’y a pas de coopération avec l’Algérie, bien que l’organisation terroriste la plus active dans la région sahélo-saharienne soit le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique* (AQMI), dirigé auparavant par l’algérien Mokhtar Belmokhtar, [l’ex-chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) qui a rallié Al-Qaïda en 2007, NDLR]», affirme le chef du BCIJ.
Selon lui, le nouveau dirigeant d’AQMI, originaire de la ville de Laâyoune dans le Sahara occidental, Adnane Abou Walid al-Sahraoui, qui a commis de nombreux actes terroristes dans la région, «aurait pu être neutralisé» si ce genre de coopération existait entre les deux pays.
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