Au quatrième jour d’émeutes contre la gestion de la pandémie de coronavirus en pleine crise sociale, de nouveaux affrontements ont éclaté au Liban. Des manifestants ont tenté de pénétrer par la force dans les maisons de certains politiciens.
Le 28 janvier, une foule en colère s’est rassemblée à Tripoli devant les résidences de personnalités politiques influentes du Liban, incendiant des bennes à ordures et brisant des caméras de surveillance, au quatrième jour d’émeutes contre la gestion de la pandémie de coronavirus.
Les manifestants ont jeté en fin de journée des cocktails molotov dans les locaux de la mairie de la ville, provoquant un violent incendie, selon l’agence de presse nationale. «Nous voulons incendier leur maison comme ils nous ont brûlé le cœur», a confié à l’AFP Omar Qarhani, père de six enfants. «Ils ont fait honte à cette ville», ajoute ce chômeur de 42 ans, en référence aux dirigeants politiques.
La municipalité de #Tripoli a été vandalisée par des manifestants avant d’être incendiée.
Le PM désigné Saad Hariri a dénoncé un “crime prémédité” et s’est interrogé sur twitter: “pourquoi l’armée a laissé faire?”pic.twitter.com/DtJP9SmCUT
— Claude El Khal (@claudeelkhal) January 28, 2021
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