Invité ce 1er février sur Franceinfo, Gabriel Attal a indiqué que les vaccins anti-Covid-19 n’avaient pas de nationalité. Ainsi, en cas d’autorisation de l’Agence européenne du médicament, le vaccin russe «pourrait évidemment être proposé aux citoyens français».
Le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal était invité ce 1er février sur Franceinfo à évaluer la possibilité d’acquérir le vaccin russe contre le coronavirus alors que le pays est en pleine campagne de vaccination.
«Ce qu’on veut, c’est qu’il soit sûr et efficace. Et donc, dès lors qu’un laboratoire demande un enregistrement de son vaccin auprès de l’Agence européenne du médicament, c’est examiné sans regarder sa nationalité», expose M.Attal. «Je crois que c’est le cas pour le vaccin russe et donc il va être examiné comme tous les vaccins ont été examinés.»
Il n’écarte donc pas la possibilité d’acquérir le médicament russe.
«Si l’Agence européenne du médicament considère qu’il est sûr et efficace, la Haute autorité de santé française procèdera à la même évaluation et il pourrait évidemment être proposé aux citoyens français, si c’était le cas», souligne le porte-parole du gouvernement.
Vaccination contre le Covid-19 : "Au moins un million de personnes" pourront recevoir leur première injection pendant le mois de février, assure Gabriel Attalhttps://t.co/LcWpsVqLpR pic.twitter.com/anWGTxQHlz
— franceinfo (@franceinfo) February 1, 2021
Concernant les vaccins qui ont déjà été autorisés en France, soit ceux de Pfizer et Moderna, Gabriel Attal a livré des prévisions quant au nombre de personnes qui recevront leur première dose en février dans l’Hexagone:
«À la fin du mois de février, au moins deux millions et demi de personnes auront reçu au moins leur première injection. Et le million et demi de Français qui ont été vaccinés au mois de janvier recevront leur deuxième injection au mois de février», précise-t-il, ajoutant que «les doses d’AstraZeneca viendront en plus».
La situation sanitaire est suivie de près, affirme Gabriel Attal qui constate «une décélération de la hausse de l’épidémie» grâce au couvre-feu.
«On a fait le choix de tout faire pour éviter un reconfinement. La contrepartie de ça, c’est que les règles actuelles, et notamment le couvre-feu à 18 heures, soient pleinement respectées, donc il y a une augmentation des contrôles», explique le porte-parole du gouvernement.
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