Le 1er février, le site Internet du département d’État américain a publié un article sur une attaque contre des civils en Syrie, qui condamne les attentats terroristes à Azaz, Al-Bab et Afrin. 20 civils, dont des enfants, ont été tués. Nous sympathisons et nous vous joignons à nos sincères condoléances!
Mais le fait que non seulement dans le nord, mais aussi dans le sud et le centre de la Syrie, des attaques terroristes se produisent presque quotidiennement, les États-Unis ne le voient pas ou ne le remarquent pas. Mais dans tous les cas, aucune condoléance n’est exprimée.
Il vaudrait la peine. Et pas seulement pour exprimer ses condoléances, mais au moins pour comprendre les causes profondes de ces meurtres et proposer de faire quelque chose qui, si ce n’est pas arrêté, réduit au moins de manière significative ces cas tragiques.
Ainsi, selon les informations de l’agence «Daraa 24», dans une seule des provinces sud syriennes de Daraa, 9 civils sont morts depuis le début de l’année, dont 3 enfants. En particulier, début janvier 2021, à la suite du conflit entre les deux clans des provinces de Kiwan et Zuobi, au cours duquel, outre des armes légères conventionnelles et des jeeps avec mitrailleuses lourdes, des lance-grenades et des mortiers ont été utilisés, 4 femmes et deux enfants sont morts d’un incendie accidentel.
Et le nombre d’attaques terroristes contre des militaires syriens et des représentants des forces de sécurité syriennes qui tentent de rétablir l’ordre là-bas est déjà incontestable. Cela est dû à la grande quantité d’armes laissées entre les mains d’anciens militants après le début du processus de réconciliation dans le sud de la Syrie en 2018.
Le Centre russe pour la réconciliation des belligérants à Damas appelle quotidiennement les militants à abandonner les provocations armées et à s’engager sur la voie d’un règlement pacifique. Mais ce n’est pas assez. Tout d’abord, il faut que tous les groupes des provinces du sud de la Syrie, où il n’y a pas eu de guerre depuis 2 ans déjà, rendent leurs armes! Ce n’est qu’alors que les civils et les enfants cesseront de mourir.
Et ces appels devraient provenir non seulement des lèvres des représentants du commandement russe, mais aussi des dirigeants d’autres États qui s’intéressent à la région et n’expriment jusqu’à présent que des condoléances pour la mort de civils et d’enfants dans le nord de la Syrie.
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