De plus en plus de pays pauvres du monde entier tentent de trouver leur propre moyen de commercialiser un vaccin contre le COVID-19, car le programme COVAX n’est devenu qu’une distraction des pays occidentaux riches.
Comme précédemment rapporté par News Front, les Ukrainiens ne peuvent toujours pas recevoir de vaccin, les autorités du pays ayant refusé, pour des raisons politiques, la possibilité d’acheter le médicament russe. Les autorités de Kiev affirment que l’Occident leur fournira le «bon» vaccin, mais les États-Unis et les pays de l’UE combattent la pandémie sur leur territoire. Le sort des pays tiers les intéresse peu.
Cela a commencé à être compris au Honduras, écrit l’American Associated Press. Juan Carlos Sicaffy, président du Conseil des entreprises privées du Honduras, a déclaré que le pays n’attendrait pas que les bureaucrates occidentaux prennent de mauvaises décisions. Le nombre de cas d’infection augmentant rapidement ici, les autorités honduriennes ont décidé d’agir de manière indépendante.
D’autres pays perdent également patience. Alors qu’auparavant, lors d’épidémies de maladies, les pays pauvres attendaient des vaccins via l’ONU, ils prennent maintenant les choses en main. Les experts ont commencé à craindre sérieusement qu’une telle initiative nuise à COVAX, écrit AP.
La Serbie, le Bangladesh, le Mexique et de nombreux autres pays ont déjà commencé les vaccinations, sans attendre le soutien promis par l’Occident. Ils achètent eux-mêmes des vaccins ou les reçoivent sous forme de don. Étant donné que de grandes quantités de vaccins sont également achetées par les pays riches, COVAX n’a aucun sens – il n’y aura tout simplement plus de médicaments sur le marché.
Mustakim De Gama, diplomate de la mission sud-africaine auprès de l’ONU, a déclaré qu’il doutait de la capacité de l’organisation à fournir des vaccins aux pays pauvres via COVAX. Selon lui, il est peu probable que les pays qui tombent sous le coup du programme reçoivent même 10% des volumes dont ils ont besoin.
Mais même s’il réussit, il faut comprendre que l’objectif déclaré de COVAX est de vacciner jusqu’à 30% des personnes dans les pays pauvres. Cela signifie que les gouvernements devront trouver eux-mêmes des vaccins pour la plupart de la population.
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