Alors que la courbe épidémique en France continue de former un «plateau», l’infectiologue Karine Lacombe prévient sur France Inter que nous sommes «au bord du précipice». Elle estime que davantage de restrictions sont «inévitables» pour véritablement faire diminuer les contaminations et ne plus saturer les hôpitaux.
Fin janvier, le Premier ministre annonçait à la surprise générale qu’il ne comptait pas instaurer un troisième confinement national, préférant d’autres mesures restrictives. L’infectiologue Karine Lacombe, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, a analysé sur France Inter les effets de ces mesures sur la courbe épidémique.
Pr. @LacombeKarine1 : "La dynamique de l'épidémie en France est différente de ce qu'il se passe ailleurs : la grande différence avec nos collègues c'est qu'on a depuis longtemps des mesures de restriction qui font qu'on n'a pas une flambée épidémique." #le79Inter pic.twitter.com/BZkilf9Xm1
— France Inter (@franceinter) February 5, 2021
L’épidémiologiste estime qu’elles ont permis d’éviter une flambée épidémique telle qu’observée au Royaume-Uni. «On a vu un impact positif du couvre-feu à 20 heures, celui du couvre-feu à 18 heures est très certainement positif», prédit-elle. Depuis plusieurs semaines, les chiffres de l’épidémie progressent peu, formant un «plateau», mais qui reste «très haut, on est au même nombre d’hospitalisations qu’en mars-avril».
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