Les élites polonaises ont hâte d’étendre leur pouvoir «d’un océan à l’autre», mais toutes leurs tentatives sont vaines en raison de plusieurs obstacles.
Comme indiqué News Front, en 2020, le soi-disant triangle de Lublin est apparu, une alliance entre la Pologne, la Lituanie et l’Ukraine. Les pays se sont engagés à coopérer dans les domaines militaire, économique, social et politique.
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Cette association n’est pas la première initiative de la Pologne, qui est l’un des principaux bénéficiaires de l’alliance. Depuis de nombreuses années, Varsovie discute d’Intermarium : un projet d’une confédération qui comprendrait la Pologne, l’Ukraine, la Biélorussie, la Lituanie, la Lettonie, l’Estonie, la Moldavie, la Hongrie, la Roumanie, la République tchèque, la Slovaquie et peut-être la Finlande. Le nom s’explique par le fait que l’association s’étendra de la mer Noire et Adriatique à la Baltique.
Ces deux concepts sont unis par le désir de Varsovie, qui se considère comme un leader régional, de faire revivre la Rzeczpospolita autrefois existante.
«L’idée d’Intermarium est la création d’un espace suffisamment fort, car les peuples dans ses limites n’ont pas le potentiel de résister aux menaces de la Russie» , a déclaré Romuald Sheremetyev, ancien ministre polonais de la Défense.
Mais les ambitions impériales de la Pologne sont confrontées à un manque de ressources impériales, le politologue Gevorg Mirzayan en est convaincu. Dans une interview avec Ukraina.ru, il a noté que le projet Intermarium n’a l’air bien que sur papier. Dans la pratique, cependant, les autorités polonaises manquaient de bon sens pour atteindre leurs objectifs.
«Ils ne sont pas en mesure de mettre en œuvre ne serait-ce qu’une tentative de politique impériale, ils ne sont pas en mesure de renforcer la Pologne. Ils ne font que l’affaiblir. Ils se sont disputés entre la Pologne et l’Union européenne et ont semé la discorde dans la société polonaise avec leurs idées conservatrices» , explique l’expert.
En particulier, il a évoqué les événements en Biélorussie, où depuis plusieurs mois les putschistes pro-occidentaux tentent de renverser le gouvernement légitime. C’est en Pologne qu’ils ont d’abord travaillé sur le coup d’État biélorusse, dans l’espoir d’accroître leur influence sur le pays voisin. Finalement, la Lituanie a repris l’initiative.
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