La loi César adoptée par les États-Unis contre Damas rend difficile l’aide à la population apportée par les structures onusiennes et les organisations non gouvernementales, surtout en pleine pandémie, a déclaré à Sputnik l’ambassadeur de Russie en Syrie.
Dans une interview accordée à Sputnik, l’ambassadeur de Russie en Syrie a dénoncé la loi américaine connue sous le nom de César, laquelle comprend des sanctions touchant presque tous les domaines de l’économie syrienne. Selon Alexandre Efimov, ces restrictions se répercutent sur l’activité des structures onusiennes et des organisations non gouvernementales qui apportent une assistance à la population syrienne.
D’après lui, «la loi César a porté les restrictions occidentales contre la Syrie à un tout autre niveau. Désormais, craignant une éventuelle répercussion venant de Washington, même les opérateurs économiques dont les activités ne sont pas formellement soumises à l’embargo se distancient des contacts avec la Syrie».
L’ambassadeur a rappelé que la Russie avait souligné à plusieurs reprises que ces sanctions étaient «de nature illégale et inhumaine, surtout maintenant quand elles entravent les efforts des États, en particulier de la Syrie, dans la lutte efficace contre le Covid-19».
Le chef de la mission diplomatique russe en Syrie a également regretté que les appels de la Russie, d’un certain nombre d’États et d’organisations internationales restent sans réponse.
«Mais le cercle de ceux qui comprennent vraiment la nature destructrice et contre-productive des sanctions s’élargit constamment», a-t-il souligné.