TJ Ducklo, porte-parole de Joe Biden, a menacé une journaliste du site Politico de la «détruire», alors que celle-ci le contactait pour l’interroger sur sa relation avec une autre personnalité médiatique, Alexi McCammond.
L’un des portes-parole de Joe Biden, TJ Ducklo, a été suspendu pour une semaine le 12 février après avoir menacé une journaliste du média Politico. L’homme de 32 ans, membre de l’équipe de campagne du président des Etats-Unis est l’un des adjoints de Jen Psaki, la porte-parole de l’exécutif américain.
La journaliste en question Tara Palmeri avait contacté Tj Ducklo quelques semaines auparavant afin d’obtenir des informations sur sa relation avec une autre journaliste, Alexi McCammond, du site Axios, relation qu’il aurait entretenue alors que le média couvrait la campagne présidentielle. «Je vais vous détruire», aurait rétorqué l’homme politique au cours d’un échange tendu, comme le rapporte Vanity Fair.
Jen Psaki a déclaré le 12 février que TJ Ducklo «ne sera plus assigné pour travailler avec des reporters à Politico» après sa suspension. «TJ Ducklo s’est excusé auprès de la journaliste, avec laquelle il a eu une conversation houleuse à propos de sa vie privée», a ajouté Jen Psaki. «Il est le premier à reconnaître que son comportement n’est pas dans les standards fixés par le président. En plus de ses excuses, il a envoyé une note personnelle à la journaliste pour exprimer son profond regret». Dans son message, il assure que «cela n’arrivera plus. Et cela ne sera pas toléré à la Maison Blanche», informe le New York Times.
Le rédacteur en chef de Politico Matt Kaminski et sa rédactrice Carrie Budoff ont exprimé dans un discours le 12 février leur préoccupation face à ces propos menaçants : «Aucun journaliste à Politico – ou dans aucun autre média ou réseau – ne devrait être soumis à des attaques personnelles infondées lorsqu’ils font leur travail.»
«Si vous travaillez avec moi et que je vous entends traiter un collègue avec manque de respect […] je vous virerai sur le champ»
Le jour de sa prise de fonction, Joe Biden avait averti ses équipes sur les dérapages : «Je ne plaisante pas quand je dis cela: si vous travaillez avec moi et que je vous entends traiter un collègue avec manque de respect, ou être méprisant, je vous promets que je vous virerai sur le champ».