Des pirates informatiques nord-coréens ont tenté d’obtenir des données auprès de sociétés pharmaceutiques sud-coréennes, mais les services de renseignements ont empêché la violation, a rapporté Ryonghap, citant des déclarations de députés.
Selon l’agence, le député de la Force civile Ha Kyung Tae et le secrétaire de la commission parlementaire du renseignement ont annoncé la nouvelle mardi après avoir entendu un rapport de la National Intelligence Agency (NIS).
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Il a ajouté que le nombre quotidien moyen d’attaques de pirates informatiques avait augmenté de 32% par rapport à l’année dernière. Parmi eux, il y a des attaques contre les réseaux des administrations locales, des tentatives pour mettre la main sur des technologies de pointe, des lettres virales aux employés clés du pays et le chantage des entreprises sud-coréennes avec des virus de rançongiciel.
« Parmi eux, il y a des hackers chinois et russes, mais surtout nord-coréens » , a déclaré Kim Byung Gi, membre du Parti démocratique unifié de Corée du Sud au pouvoir et secrétaire du comité parlementaire du renseignement.
Également sur le site Web en anglais de l’agence Ryonhap, un message est apparu selon lequel, selon NIS, des pirates informatiques en Corée du Nord ont tenté d’obtenir des données sur le vaccin et le traitement du coronavirus Pfizer. L’agence n’a fourni aucun détail et le message a été supprimé de la version coréenne de son site Web.
Fin novembre de l’année dernière, NIS avait déjà signalé des attaques de pirates informatiques nord-coréens contre des développeurs sud-coréens de vaccins contre le coronavirus. Les entreprises ciblées n’ont pas été signalées, mais aucun dommage n’a été causé car l’Agence nationale de renseignement a pu arrêter les attaques.
Actuellement, la Corée du Sud a approuvé des essais cliniques de phase I ou de phase II pour huit candidats vaccins au COVID-19.