Les États-Unis n’incluront pas les entreprises allemandes dans la liste des sanctions liées à la construction du gazoduc Nord Stream 2, rapporte Bloomberg citant des sources bien informées.
Il est à noter que le rapport sur «Nord Stream – 2» peut être soumis au Congrès vendredi. La nouvelle liste de sanctions ne mentionne qu’un petit nombre d’organisations liées à la Russie.
Selon l’agence, de cette manière l’administration du président Joe Biden tente d’arrêter la mise en œuvre du projet et en même temps de ne pas entrer en confrontation avec un proche allié européen.
Selon des sources, l’administration de l’ancien dirigeant américain Donald Trump se préparait à imposer des sanctions aux participants allemands au projet et ne l’a pas fait uniquement faute de temps. Parmi les candidats à l’inscription sur la liste des sanctions figure le directeur exécutif de Nord Stream 2 AG Matthias Warnig.
Nord Stream 2 envisage la construction de deux chaînes d’un gazoduc d’une capacité totale de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an de la côte russe à travers la mer Baltique jusqu’en Allemagne. Le projet est activement combattu par les États-Unis, qui font la promotion de leur gaz naturel liquéfié auprès de l’UE, ainsi que de l’Ukraine et d’un certain nombre de pays européens.
En décembre 2019, Washington a imposé des sanctions sur le pipeline. La Russie a déclaré à plusieurs reprises que ce projet était commercial et était avantageux pour l’Europe. Berlin soutient l’achèvement du gazoduc et rejette les sanctions unilatérales extraterritoriales américaines.