Le porte-parole iranien a déclaré que Téhéran était confiant dans la levée des sanctions américaines malgré la controverse

L’Iran estime que les sanctions américaines seront bientôt levées malgré les « différends diplomatiques » en cours sur la reprise de l’accord nucléaire, a déclaré samedi un porte-parole du gouvernement, signalant le désir de Téhéran de sortir de l’impasse sans proposer une nouvelle position.

L’Iran et les États-Unis ne s’entendent pas sur qui devrait faire le premier pas pour relancer l’accord de 2015. L’Iran fait pression pour que les États-Unis lèvent d’abord les sanctions de l’ancien président Donald Trump, tandis que Washington dit que Téhéran doit d’abord revenir au respect de l’accord.

La Maison Blanche a déclaré vendredi que les États-Unis ne prévoyaient pas de prendre de nouvelles mesures en réponse à la pression de l’Iran avant d’éventuels pourparlers avec Téhéran et les grandes puissances pour revenir à l’accord.

Cependant, l’agence de presse officielle IRNA a cité le porte-parole du gouvernement Ali Rabiei:

« Nous prédisons avec confiance que les initiatives diplomatiques mèneront à un résultat favorable, malgré les différends diplomatiques, qui sont un prélude naturel au retour des parties à leurs obligations, y compris la levée de toutes les sanctions dans un proche avenir. »

Dans le cadre d’un accord avec les grandes puissances, l’Iran a accepté de limiter son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions internationales. Washington a réimposé des sanctions après que Trump s’est retiré de l’accord en 2018 et que l’Iran a répondu en violant certaines des restrictions nucléaires de l’accord.

En plus des pressions pour sortir de l’impasse, une loi adoptée par un parlement sévère oblige Téhéran le 23 février à restreindre un large accès aux inspecteurs de l’ONU sur l’accord.

Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, doit arriver à Téhéran ce week-end pour discuter des moyens de coopérer avec l’Iran à la lumière du potentiel de coopération réduite.

Rabie a déclaré que la loi « ne contredit pas nos obligations » à l’égard de l’accord et n’est pas « un obstacle à notre réponse adéquate aux actions américaines ».

Rejoignez News-Front sur FacebookVkontakte, et Telegram pour découvrir le meilleur de nos informations