Une possible raison de la chute de débris d’un Boeing à Denver avancée

La piste de la «fatigue du métal» est privilégiée dans les investigations concernant l’incident sur un vol United Airlines qui joignait samedi Denver (Colorado) à Honolulu (Hawaï) avec 231 passagers et 10 membres d’équipage.

Le Bureau national américain de la sécurité des transports (NTSB) a déclaré que les dommages constatés sur une pale creuse du moteur Pratt&Whitney qui a connu une panne durant le vol d’un Boeing 777-200 de la compagnie United Airlines à Denver semblaient compatibles avec une usure du matériau.

«Un examen préliminaire sur place indique des dommages compatibles avec une fatigue du métal», a expliqué Robert Sumwalt, président du NTSB, lors d’un point de presse lundi 22 février.

Le directeur du NTSB a ajouté que les premiers éléments ne permettaient pas de déterminer avec certitude si la panne du moteur P&W4000 peu après le décollage de l’appareil samedi était similaire à celle connue par un autre Boeing 777 en février 2018.

La pale moteur de l’avion de United doit être examinée dans un laboratoire de Pratt&Whitney sous la supervision d’enquêteur du NTSB.

«Ce qui est important est que nous comprenions véritablement les faits, les circonstances et les conditions de cet incident particulier avant de pouvoir le comparer avec un autre incident quelconque», a déclaré Robert Sumwalt.

L’administration fédérale américaine de l’aviation civile (FAA) prévoit de publier bientôt une nouvelle directive d’urgence visant à renforcer les inspections des pales creuses.

Robert Sumwalt a déclaré que l’incident de samedi n’était pas considéré comme une panne moteur non maîtrisée, puisque l’anneau de confinement a retenu les pièces qui s’envolaient, et que la carlingue de l’appareil n’a subi aucun dégât structurel.

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