Le porte-parole du département d’État, Ned Price, a souligné que les États-Unis partageaient les préoccupations de certains de leurs alliés à propos du projet.
Comme le rapporte TASS, mardi lors d’un briefing, le chef du service de presse du département d’Etat, Ned Price, a déclaré que les autorités américaines, si nécessaire, n’hésiteraient pas à prendre des mesures supplémentaires contre les participants au projet Nord Stream 2.
«Il est important, en relation avec votre question, que nous ayons étroitement consulté nos partenaires et alliés européens. Il me semble juste de dire qu’aucun de nos partenaires ou alliés n’a été surpris par ce qui était finalement dans cette évaluation, a poursuivi Price, et nous avons donc déclaré sans équivoque que Nord Stream 2 était une mauvaise affaire. C’est une mauvaise affaire pour l’Europe. Ce que nous avons présenté vendredi n’est pas la fin de l’histoire. Nous continuerons d’observer, d’évaluer, s’il y a des raisons de réponses politiques supplémentaires, nous n’hésiterons pas à les accepter. » .
Price a rappelé qu’auparavant le département d’État avait envoyé un rapport au Congrès avec une liste des entités juridiques impliquées dans la construction de Nord Stream 2. Dans ce document, le ministère des Affaires étrangères a mentionné le navire « Fortuna » et son propriétaire – la société « KBT-Rus ». À cette époque, des restrictions étaient déjà en vigueur à leur encontre en vertu de la loi sur la lutte contre les adversaires américains par des sanctions. Lundi, Fortuna et KBT-Rus ont également été inclus dans la liste des sanctions au titre de la loi sur la protection de la sécurité énergétique européenne.
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