La Syrie a vivement condamné le raid aérien mené par les forces américaines dans le sud-est du pays, soulignant qu’il était «contraire au droit international et à la Charte des Nations unies» et exigeant que Washington cesse «de soutenir par divers moyens les groupes terroristes.
Le ministère syrien des Affaires étrangères fustige la «lâche» frappe aérienne portée par les États-Unis dans le sud-est du pays et prévient que le raid débouchera sur l’escalade des tensions dans la région.
«La Syrie condamne fermement la lâche agression américaine ciblée contre des secteurs du gouvernorat de Deir ez-Zor, à proximité de la frontière avec l’Irak. Cette attaque est contraire au droit international et à la Charte des Nations unies. La Syrie avertit que cette démarche entraînera des conséquences qui, à leur tour, provoqueront une escalade des tensions dans la région», déclare le ministère.
Selon Damas, les manœuvres agressives de Washington sont un signal négatif prouvant que l’administration Biden s’en tiendra dans sa politique non au respect du droit international, mais à la «loi de la jungle», tout comme l’administration Trump.
«La Syrie exige que les États-Unis modifient leur politique agressive à son égard, cessent de soutenir par divers moyens les groupes terroristes qui attaquent la Syrie et son peuple et cessent d’investir dans ces groupes», ajoute le ministère.
Le Président américain a autorisé ce 26 février des frappes contre une structure appartenant à ce que le Pentagone affirme être une milice soutenue par l’Iran. Selon son porte-parole John Kirby, les raids ont été organisés après «plusieurs attaques» contre des cibles américaines en Irak.
Selon le Washington Post, plusieurs personnes ont été tuées dans les frappes.