Massacre, exécutions sommaires, crimes de guerre… Amnesty International dévoile un rapport sur ce qu’elle estime être une tuerie de masse dans la province du Tigré, en Éthiopie, en proie aux combats depuis près de quatre mois. La guerre se déroulant loin des regards, il reste extrêmement difficile de mener l’enquête.
Un déluge de violence se serait abattu sur Aksoum, la troisième ville du Tigré, en novembre dernier. Une tuerie de masse, une punition collective, selon le consultant Jean-Baptiste Gallopin, qui a collaboré avec Amnesty International, interrogé par notre correspondant à Addis-Abeba, Noé Hochet-Bodin.
C’est, dit-il, « un massacre qui a eu lieu durant environ 24h les 28 et 29 novembre, de la part des troupes érythréennes, en réaction à une attaque d’un petit groupe de combattants sur une base érythréenne dans la ville d’Aksoum.»