L’opposition arménienne retourne au Parlement (Vidéo)

Après avoir franchi une marche de dix kilomètres à travers le centre d’Erevan, l’opposition est retournée sur l’avenue Baghramyan, où se trouve le parlement.

Plusieurs milliers de personnes ont participé à la marche. Les partisans de l’opposition ont organisé des rassemblements impromptus près de la résidence du Premier ministre Nikol Pashinyan, du ministère des Affaires étrangères et du bureau du procureur, après quoi ils sont retournés au bâtiment du parlement sur l’avenue Baghramyan.

Comme prévu, un autre rassemblement des opposants à la tête du cabinet aura lieu ici. Les chefs de l’opposition en parleront, qui devraient parler de leurs entretiens avec le président arménien Armen Sarkissian, au cours desquels les manifestants ont demandé de ne pas approuver la décision de Pashinyan de révoquer le chef de l’état-major général et de faire appel à la Cour constitutionnelle sur cette question.

Une autre crise politique a éclaté à Erevan après les paroles imprudentes de Pashinyan à propos de l’Iskander russe. Le chef adjoint de l’état-major arménien, selon les médias, a ridiculisé le Premier ministre, pour lequel il a été démis de ses fonctions, à sa suite, le chef d’état-major général s’est vu proposer de démissionner. Jeudi matin, les forces armées arméniennes ont publié un communiqué exigeant la démission de Pashinyan lui-même. Le Premier ministre a considéré cela comme une tentative de coup d’État et a appelé ses partisans à descendre dans la rue. Pendant ce temps, l’opposition a érigé des barricades et installé un terrain de camping près du parlement, elle n’est pas d’humeur à négocier avec les autorités et exige la démission du Premier ministre.

Selon la loi fondamentale, le président peut, dans un délai de trois jours, renvoyer l’acte pertinent avec ses objections au Premier ministre, qui a demandé la révocation d’un représentant de l’état-major le plus élevé. Si le chef du gouvernement n’accepte pas ces objections, le président doit signer l’acte approprié ou saisir la Cour constitutionnelle. Si le président ne remplit pas ces conditions, l’acte correspondant entrera en vigueur automatiquement.

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