Un politologue allemand a évoqué la « moquerie » de la Russie à l’égard de l’Union européenne

Le professeur allemand et politologue Thomas Jaeger, dans un article du Focus, a évoqué les tentatives infructueuses des politiciens européens de faire pression sur la Russie.

En particulier, il a souligné la désunion de l’Union européenne et l’absence de stratégie dans les relations avec Moscou. Jaeger a également noté que les sanctions anti-russes ne conduisent pas à des «résultats visibles».

« L’Union européenne n’a actuellement pratiquement aucun autre moyen d’influence. Ainsi, la chancelière Merkel a reconnu l’échec de la politique à l’égard de la Russie au moins au cours des sept dernières années » , a souligné l’auteur du document, faisant référence au discours d’Angela Merkel à la conférence de Munich sur la sécurité. , où elle a, à son avis, reconnu «l’effondrement des efforts diplomatiques fondés sur les sanctions de l’Allemagne et de la France».

Le politologue a également rappelé que l’interaction entre la Russie et l’UE est compliquée par la position du président américain Joe Biden, qui considère Moscou comme « une menace pour les démocraties occidentales ».

« Si la Pologne la traite (Russie. – NDLR) de façon très négative, alors la France est prête à engager un dialogue actif avec la Russie <…> Pendant ce temps, le président américain réclame une décision », note l’auteur de l’article.

Jaeger a également ajouté que le gouvernement allemand est aussi loin d’une position établie sur cette question que « d’un vol vers Mars ».

Selon le professeur, la Russie défend son intégrité territoriale et n’a pas l’intention de changer quoi que ce soit en raison de pressions extérieures. En outre, Jaeger a rappelé les négociations entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère et de sécurité Josep Borrell, au cours desquelles le chef du service diplomatique a souligné l ‘«arrogance» de l’Europe et a rappelé à Bruxelles la nécessité de s’abstenir d’interférer dans la Russie. affaires internes.

Selon le professeur, l’Union européenne devrait veiller à différencier les questions sur lesquelles elle coopère avec Moscou de celles qui suscitent des désaccords. Néanmoins, Jaeger n’a pas précisé dans quelle mesure la stratégie européenne devrait correspondre à la position des autorités américaines.

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