Nicolas Sarkozy, condamné à trois ans de prison dont un ferme pour corruption, a promis sur TF1 de «se battre jusqu’au bout», insistant sur le fait qu’en sept ans d’enquête, sa culpabilité n’avait pas été démontrée et qu’on le jugeait «pour une intention».
Les enquêteurs n’ont trouvé aucune preuve et le jugement de l’affaire dite «des écoutes» a donc été prononcé pour «une intention», a déclaré ce mercredi 3 mars l’ancien Président français Nicolas Sarkozy, deux jours après sa condamnation pour corruption et trafic d’influence.
«Il n’y a pas d’indices, il y a eu sept ans d’enquête et la seule chose qui reste, c’est des bribes de conversation téléphonique avec mon avocat où on me reproche une intention de faire une démarche. Je n’ai pas fait de démarches, M.Azibert n’a pas eu son poste et moi, je n’ai pas eu la décision que j’attendais. On me condamne pour une intention», a-t-il indiqué sur TF1.
"Il n'y a pas d'indices, il y a eu 7 ans d'enquête et la seule chose qui reste, c'est des bribes de conversation téléphonique avec mon avocat (…) On me condamne pour une intention"
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Et d’ajouter qu’on l’avait condamné à trois ans de prison en écoutant 4.500 de ses «dernières conversations téléphoniques, en les découpant avec des ciseaux, en les mettant bout à bout».