L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) rapporte qu’au moins 20 migrants sont morts noyés le 3 mars après avoir été jetés par-dessus bord par leurs passeurs. Il s’agit du troisième drame de ce type ces six derniers mois.
D’après un communiqué publié par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et repris par l’AFP, le 3 mars, au moins 20 migrants sont morts noyés dans le Golfe d’Aden entre Djibouti et le Yémen après avoir été jetés par dessus bord par leurs passeurs avec leurs compagnons.
«Les survivants pensent qu’au moins 20 personnes ont été tuées. Certains sont toujours portés disparus. Cinq corps ont été retrouvés sur la côte» de Djibouti, a déclaré Yvonne Ndege, porte-parole de l’OIM pour l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique. Il s’agit du troisième drame de ce type ces six derniers mois, note l’OIM.
Soignés par l’OIM dans la ville djiboutienne d’Obock, les rescapés ont raconté qu’au moins 200 migrants avaient été entassés dans un bateau qui a quitté Djibouti le 3 mars dans la matinée. «Trente minutes après le départ, les passeurs ont forcé environ 80 personnes à se jeter à l’eau», a précisé l’OIM. Seules 60 personnes ont réussi à regagner le rivage, selon Yvonne Ndege.