Une alerte au tsunami a été déclenchée le 5 mars au matin en Nouvelle-Calédonie, après un séisme de magnitude 8,1 à proximité des Kermadec, des îles inhabitées du Pacifique qui font partie de la Nouvelle-Zélande, mais la vague redoutée n’a finalement pas déferlé.
L’alerte a été «levée sur l’ensemble des territoires français du Pacifique» deux heures après son déclenchement, a tweeté ce 5 mars le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu vers 02H25 (heure de Paris).
La vague la plus haute, d’un mètre, s’est produite en Nouvelle-Calédonie sur l’île de Maré, dans l’archipel des îles Loyauté, tandis qu’à l’île des Pins, à Yaté et à Nouméa des vagues entre 45 centimètres et 80 centimètres ont été observées, a indiqué la sécurité civile locale, qui a précisé qu’aucun dégât n’était à déplorer.
Après une série de série de puissantes secousses sismiques, des dizaines de milliers d’habitants des zones côtières de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Zélande et du Vanuatu ont fui vendredi vers les hauteurs et l’intérieur des terres.
Tôt vendredi matin, les 64 sirènes d’alerte au tsunami de Nouvelle-Calédonie ont retenti sur les plages de Nouméa et les pompiers ont fait évacuer baigneurs et sportifs. La plupart des magasins avaient aussi baissé leur rideau, a constaté l’AFP.
Un numéro vert a été mis à la disposition de la population tandis que 11 écoles près du littoral à Nouméa ont été évacuées, a indiqué la province Sud.
«Une vague de un à trois mètres va impacter l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Il faut que les gens quittent les plages et arrêtent toute activité nautique, il ne faut pas récupérer les enfants à l’école pour ne pas créer d’encombrement», avait alerté à la radio NC 1ère Alexandre Rossignol, porte-parole de la Sécurité civile, faisant état d’une «réelle menace».