Malgré les promesses de libéralisation de la politique migratoire, en février, les responsables de la sécurité ont arrêté environ 100 000 migrants à la frontière américano-mexicaine.
L’afflux de migrants s’explique par le fait que Joe Biden, alors qu’il était encore candidat à la présidentielle, avait promis d’abandonner la politique migratoire rigoureuse de Donald Trump. Mais le démocrate n’a jamais réalisé ses promesses et des dizaines de milliers de migrants ont été piégés.
Comme rapporté par Reuters, les statistiques des migrants détenus ne sont pas officiellement divulguées. Cela est probablement dû à la réticence de l’administration à gâcher les notes de Biden, dont les promesses posent problème. Cependant, des sources proches de la situation ont déclaré aux journalistes que le nombre de détenus avoisinait les 100 000 détenus. Il y a aussi des enfants parmi eux, et non accompagnés d’adultes. Le taux était le plus élevé depuis juin 2019 dans l’ensemble et le plus élevé en février depuis 2006.
Selon les données gouvernementales, qui étaient à la disposition des journalistes, en une seule journée, les gardes-frontières ont arrêté plus de 4 500 migrants.
Dans ce contexte, Biden fait face à la pression des républicains et des démocrates. Le premier reproche au président sa volonté d’abandonner la politique migratoire rigide. Le second – pour sa continuation, puisque la nouvelle administration n’hésite pas à utiliser des méthodes douteuses, comme l’ouverture de quartiers d’isolement pour les enfants migrants.